L'article à lire du jour : Combien gagnent les agriculteurs ?

Alors que le Salon de l'Agriculture s'apprête à ouvrir ses portes, la question du revenu des exploitants revient avec insistance. En 2020, un agriculteur gagnait en moyenne 1 783 euros par mois, un chiffre qui masque d'importantes disparités. La taille de l'exploitation et la spécialisation jouent un rôle clé : un viticulteur peut espérer un revenu annuel moyen de 34 200 euros, contre seulement 23 600 euros pour un éleveur de vaches laitières. De plus, les ménages agricoles connaissent un taux de pauvreté plus élevé que la moyenne nationale, atteignant 16,2%, et jusqu'à 34% pour les exploitants isolés. À l'échelle européenne, les agriculteurs français perçoivent en moyenne 43 487 euros par an, un niveau supérieur à la moyenne de l'Union européenne (28 786 euros) mais très en deçà des revenus danois (102 598 euros). A retrouvez dans cet article.

L'analyse du jour : la taxe sur les billets d'avion flambe

L'augmentation de la taxe sur les billets d'avion dès le 1er mars arrive. Adoptée dans la loi de finances 2025, cette taxe, qui s'appliquait jusque-là à hauteur de 2,63 euros pour un vol en classe économique en France ou en Europe, grimpe à 7,40 euros. Pour les destinations plus lointaines, elle passe de 7,51 euros à 40 euros. Les classes affaires et première ne sont pas épargnées, avec des hausses allant jusqu'à 120 euros sur les vols long-courriers. Quant aux jets privés, la taxation pourra atteindre 2 100 euros sur certains trajets. L'objectif de cette mesure est de générer entre 800 et 850 millions d'euros de recettes en plus pour l'État, mais elle risque aussi d'alourdir le coût des billets, notamment pour les compagnies à bas coût qui répercuteront probablement l'intégralité de la hausse sur leurs tarifs. Explications.

La mauvaise nouvelle du jour : nouveaux taux de TVA pour les chaudières au gaz

Enfin, les particuliers qui se chauffent au gaz vont voir leur facture s'alourdir avec la fin de la TVA réduite sur l'achat et l'installation des chaudières à gaz. Jusqu'à présent, ces équipements bénéficiaient d'un taux réduit de 5,5% ou 10%, selon les cas. Dès le 1er mars, ce taux passera à 20%. Cette décision découle d'une directive européenne qui interdit aux États membres de financer l'installation de chaudières fonctionnant aux énergies fossiles à partir de 2025. Actuellement, environ 12 millions de foyers français utilisent le gaz pour se chauffer, soit 40% des ménages. Si les frais d'entretien restent soumis à la TVA réduite, le surcoût à l'achat risque d'inciter de nombreux ménages à chercher des alternatives. A lire ici.