Dans son communiqué, l’AMF ne cite pas d’entreprises mais dépeint assez clairement les offres d’investissement pour lesquelles les épargnants sont invités à se montrer prudents. Elle évoque ainsi des sites web se revendiquant du crowdfunding sans toutefois arborer le label « plate-forme de financement participatif régulée par les autorités françaises ».
Et elle pointe surtout les investissements proposés au travers de trois types de structures : les sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés civiles, parmi lesquelles les sociétés civiles immobilières (SCI) et les sociétés en participation (SEP).
Un risque pesant sur les « biens personnels »
Le risque encouru ? « Dans des sociétés telles que des SNC, des sociétés civiles et dans certaines SEP, l’investisseur est responsable des dettes de la société sur son patrimoine personnel au-delà des sommes investies. » L’AMF se fait ensuite volontairement plus concrète : « Les créanciers de la société pourront saisir les biens personnels de l’investisseur si la société ne parvient pas à payer ses dettes et obligations. » Et l’autorité d’ajouter : « De plus, ces offres sont susceptibles d’être illégales et de nature à donner lieu à annulation. »
« N’investissez que si vous comprenez »
L’institution rappelle ainsi dans son communiqué quelques règles de prudence, telles que vérifier les modalités de revente du produit concerné par l’investissement, obtenir un « socle minimal d’informations » sur les prescripteurs du produit (identité sociale, pays d’établissement, etc.), ou qu’il n’existe pas de rendement élevé « sans risque élevé ». Et l’AMF de citer l’adage : « N’investissez pas dans ce que vous ne comprenez pas parfaitement. »