Cette formule fait appel au niveau de l'inflation hors tabac, majoré de 0,25 point. Or, en juin, les prix à la consommation ont progressé sur 12 mois glissants de 0,3%, selon les données publiées mercredi par l'Insee, ce qui donne, après arrondi au quart de point le plus proche, un taux du Livret A à 0,50% par an.

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a la main dans ce dossier. S'il choisit de suivre la formule, celle-ci s'applique automatiquement. S'il souhaite y déroger, le dernier mot revient au gouvernement.

La semaine passée, M. Noyer avait plaidé pour un repli de la rémunération du Livret A afin de favoriser la croissance et la construction de logements sociaux. « Il pourrait y avoir une logique à laisser jouer la formule », avait-il déclaré lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il était « hors de question que le taux ne baisse pas au cours de l'année ».

Depuis la création du produit d'épargne en 1818, son taux n'a jamais été inférieur à 1%.

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