Alors que le PLFSS 2026 a été adopté en seconde lecture le 9 décembre 2025 à l'Assemblée nationale, l'avenir fiscal des gains issus de cryptomonnaies s'assombrit un peu plus.
Parmi les mesures votées, on retrouve en effet une hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) appliquée aux revenus du capital. Si elle entre en vigueur, ce qui semble être bien parti pour être le cas après un dernier tour au Sénat, elle aura un impact direct sur la flat tax et donc sur l'imposition des plus-values crypto.
Une hausse limitée, qui pourrait cependant avoir un impact important
Pour rappel, si vous avez acheté un bien matériel avec vos cryptos, ou si vous avez échangé vos cryptos contre des euros, vous devez payer un impôt, au-delà d'une certaine somme. « Les plus-values réalisées par les particuliers, lors de la cession de cryptomonnaies, sont exonérées d'impôt si le total des cessions dans l'année est inférieur à 305 euros », rappelle l'article 150 VH bis du code général des impôts.
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Aujourd'hui, les gains réalisés lors de la vente d'actifs numériques sont imposés via le prélèvement forfaitaire unique : 12,8% d'impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux, soit 30% au total. La hausse de la CSG, de 9,2% à 10,6%, ferait monter ce taux global à 31,4%. Une différence qui peut sembler minime, mais qui aurait pourtant un fort impact sur les grosses plus-values, fréquentes sur les cryptos.
Cependant, depuis le 1er janvier 2023, comme prévu dans l'article 79 de la loi de finances pour 2022, il est possible de choisir le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Un changement intéressant pour les contribuables peu ou pas imposés. Mais là encore, l'impôt passerait donc de 17,2% à 18,6%.
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Même limitée, cette hausse marque un tournant : les actifs numériques s'insèrent désormais pleinement dans la fiscalité classique du capital. Pour les épargnants, mieux vaut anticiper des gains nets légèrement plus faibles. En 2026, la taxation pourrait devenir un élément clé du rendement réel de leurs investissements crypto.
