Auto : ni taxe flottante, ni baisse de taxe malgré la hausse des prix de l'essence
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a écarté mardi tout retour d'une taxe « flottante » sur les carburants ou d'une baisse des taxes face à l'augmentation des prix à la pompe depuis le début de l'année.
« Les prix du pétrole augmentent aujourd'hui sur les marchés mondiaux, ils sont très volatils, aujourd'hui malheureusement ils sont orientés à la hausse pour tout un tas de raisons internationales », a-t-il relevé, en réponse à une question du sénateur (Socialiste et républicain) Jacques Bigot. Interrogé sur le retour possible d'une taxe flottante destinée à réduire l'augmentation des prix à la pompe pour le consommateur en cas de forte hausse des cours, François de Rugy a une nouvelle fois balayé cette hypothèse.
« Elle a été instaurée en 2000 et comme elle n'arrivait pas à suivre les mouvements de hausse ou de baisse des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, et qu'elle était toujours à contre-temps, elle a fini par être abandonnée en 2002 », a souligné le ministre. « C'était inefficace et il n'est pas question de promettre quelque chose aux Français qui ne marche pas », a-t-il ajouté. C'est le gouvernement de Lionel Jospin qui avait rendu flottante entre 2000 et 2002 la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) - remplacée depuis par la TICPE.