« Il faut faire les choses dans l'ordre. D'abord, il faut un budget pour le pays » et « il faut que ce budget soit juste socialement », a déclaré la dirigeante du deuxième syndicat français. « Une fois qu'il y aura un budget pour le pays, on pourra parler des retraites et du travail », a-t-elle ajouté.

Dans sa déclaration de politique générale, le 14 octobre, le Premier ministre avait annoncé la tenue de cette conférence. Sébastien Lecornu avait précisé devant le Sénat que le gouvernement proposerait de « confier la gestion du système de retraites aux partenaires sociaux ».

Étant donné que les débats budgétaires au Parlement devraient se prolonger jusqu'en décembre, Sophie Binet estime que « ça n'a aucun sens » d'organiser la conférence sociale avant, car « on ne peut pas tout faire en même temps » et qu'« on a besoin d'un climat serein pour pouvoir travailler ».

La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon avait de son côté estimé le 21 octobre qu'il était « important d'y voir clair aussi sur le PLF (projet de loi de finances), PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale), avant d'aborder », lors de la conférence sociale, les thèmes de la santé au travail, de l'amélioration des conditions de travail et des évolutions de carrière.