Le président de la République s'exprimait devant les salariés de la nouvelle usine Turbomeca, numéro un mondial de fabrication de turbines d'hélicoptères, qu'il est venu inaugurer à Bordes (Pyrénées-Atlantiques) et dont l'Etat possède 30% du capital. Lors de sa visite, il était accompagné de François Bayrou, président du MoDem et député des Pyrénées-Atlantiques, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice, également élue de la région, ainsi que Monique Antiglio, la petite-fille du fondateur de Turbomeca, Joseph Szydlowski.

« Je serai très attentif dans les semaines » qui viennent aux discussions avec les syndicats concernant « la situation de ceux qui ont commencé à travailler très tôt, la situation de ceux qui ont des emplois pénibles et sur la question difficile des polypensionnés, c'est-à-dire de ceux qui (...) ont fait plusieurs carrières », a déclaré Nicolas Sarkozy.

Devant les salariés de l'usine, il a affirmé : « Je serai très à l'écoute sur tout ça » et « je serai aussi très attentif au fait qu'on maintienne le dialogue. Mais en même temps, je veux que dans les dix années qui viennent, vos régimes de retraite soient à l'équilibre ». En 2009, Turbomeca employait 6.205 personnes dans le monde pour 952 millions d'euros de chiffre d'affaires. La société revendiquait l'an dernier 46% des parts de marché avec 1.045 moteurs produits.