(Mauvaise) surprise à attendre pour le LEP

Une chose est certaine, la rémunération du Livret A et du LDDS à 3% net est bloquée jusqu'en janvier 2025. Une décision contestée en justice qui suscite le mécontentement de nombreux épargnants. Mais pour le taux du Livret d'épargne populaire (LEP), le gel n'est pas de mise. Son taux aujourd'hui de 6% sera révisé début 2024. Mauvaise nouvelle pour les près de 9 millions de titulaires d'un LEP, il risque de fortement diminuer.

En effet, son évolution est liée à celle des prix à la consommation. Pour obtenir une hausse du taux du LEP, l'inflation devrait donc être supérieure à 6% entre juillet et décembre. Or sauf surprise, ce n'est pas du tout ce qui se profile d'après les chiffres publiés ce jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Voici ce qui risque de se passer pour le taux du LEP l'année prochaine.

Un retour de la prime carburant ?

Avec une inflation toujours très élevée, près de 8 Français sur 10 se serrent la ceinture pour boucler leurs fins de mois, selon un sondage Elabe pour BFMTV. Résultat, près de la moitié des personnes interrogées indiquent avoir renoncé à faire du shopping, à partir en vacances ou en week-end.

Dans ce contexte, plus de 6 personnes interrogées sur 10 réclament le retour d'une ristourne sur l'essence « même si cela a un impact important sur les finances publiques ». Une remise allant jusqu'à 50 centimes par litre avait été mise en place l'an dernier, mais abandonnée depuis par le gouvernement. La prime carburant va-telle bientôt faire son retour ? Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a répondu ce jeudi matin sur le sujet.

Il en a aussi profité pour demander à TotalEnergies de prolonger après la fin de l'année son engagement à maintenir le prix de tous les carburants sous le seuil de 1,99 euro le litre. Tous les détails à lire ici.

Votre facture de gaz a-t-elle grimpé depuis la fin du tarif réglementé ?

Tous les mois désormais, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) publie son « prix repère » de vente de gaz pour « éclairer » les consommateurs dans le choix de leur fournisseur depuis la fin des tarifs réglementés de vente de gaz au 30 juin.

« Ce prix repère est un prix variable et intègre à la fois les coûts d'approvisionnement (coût de l'énergie sur le marché de gros) et les coûts hors approvisionnement tels que les coûts commerciaux, les coûts d'acheminement ou de stockage et la rémunération du fournisseur », explique la CRE. Il intègre un prix d'abonnement et un prix du kilowattheure.

Mais ce nouveau prix repère a-t-il entraîné une hausse de votre facture ? Éléments de réponse.