Cette « consultation flash » aura pour but « d'examiner les évolutions nécessaires » de la taxe foncière « pour la rendre plus transparente, plus claire et plus équitable, dans une logique de simplification », indiquent à la presse les ministères de l'Action et des Comptes publics et de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation.
Elle se veut « transpartisane avec les parlementaires et les collectivités territoriales, en particulier les associations d'élus locaux », est-il ajouté. Pour le calcul des montants de taxe foncière 2026, ce sont les éléments dits « de confort », tels que la présence d'eau courante, d'électricité, de WC ou de lavabos dans le logement, qui doivent être mis à jour et inclus dans les « bases foncières » de Bercy.
« Un point d'étape » dans « quelques mois »
La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte, et mécaniquement le montant de la taxe foncière. L'annonce mardi soir, après publication d'un article du Parisien, de cette mesure technique a été critiquée de toute part par des responsables politiques de gauche comme de droite.
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, avait promis, mercredi, de faire « un point d'étape » dans « quelques mois » sur l'augmentation de la taxe foncière qui devrait, si elle est effective, profiter aux collectivités locales qui la perçoivent.
Cette mise à jour n'a fait l'objet « d'aucune demande de la part des collectivités », relève auprès de l'AFP André Laignel, premier vice-président délégué de l'Association des maires de France, qui estime que « le moment ne parait pas forcément le plus propice à étudier au fond un sujet de cette nature ».
Quant à la concertation qui arrive après l'annonce, elle a des allures de « fausse manœuvre », selon André Laignel, maire PS d'Issoudun. L'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) avait, elle, dénoncé dans cette hausse « une démarche arbitraire et honteuse », « décidée sans transparence ni concertation ».





















