Si l'indemnité carburant de 100 euros peut être réclamée jusqu'au au 31 mars, le pétrolier Total a annoncé mercredi soir un plafonnement du prix de l'essence et du gazole à 1,99 euro, soit sous le seuil « psychologique » des deux euros. Cette mesure entrera en vigueur dès le 25 février sur les autoroutes et à partir du 1er mars dans toutes les stations Total.

« Dans toutes les stations de Total Énergie, en 2023, le diesel et l'essence ne dépasseront pas 1,99 euro », a annoncé le PDG Patrick Pouyanné sur TF1. Si les prix du pétrole grimpent, l'entreprise prendra en charge la différence. Ces derniers jours, Total avait été pressé par le gouvernement de faire un geste pour les Françaises et les Français alors que l'entreprise a enregistré des bénéfices records de 20,5 milliards d'euros en 2022.

Un prix moyen au litre inférieur à 2 euros actuellement

La semaine dernière, le gazole s'est vendu en France au prix moyen de 1,8382 euro le litre, quasi stable par rapport à la semaine précédente. L'essence sans plomb était pour sa part vendue en moyenne à 1,9070 euro le litre, quasi stable également, tout comme le SP95-E10 à 1,8776 euro le litre. La portée de la mesure annoncée par Total reste donc limitée puisqu'elle ne change rien si le prix de vente est de moins de deux euros, comme c'est le cas actuellement dans la plupart des stations Total.

Toute l'année 2022, Total avait mis en place une réduction directe à la pompe, entre 20 et 10 centimes selon les périodes, similaire à celle du gouvernement.

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10 millions de contribuables peuvent bénéficier de l'indemnité carburant de 100 euros qui doit être réclamée d'ici fin mars. Pour l'instant, moins de la moitié l'ont demandé. « Au-delà de 5 millions, nous estimons que l'objectif pourrait être rempli », explique la DGFiP à MoneyVox.