Clap de fin pour la ristourne à la pompe. A partir du 15 novembre, la remise de 30 centimes par litre va tomber à 10 centimes. Ce coup de pouce financier restera en place jusqu'à la fin de l'année, mais ne sera pas prolongé au-delà, a d'ores et déjà prévenu Bercy.

Interrogé jeudi dernier sur les ondes de Franceinfo, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a confirmé cette annonce, en insistant sur la nécessité de trouver des « mécanismes plus ciblées » que la ristourne à la pompe, qui « coûte très cher » à l'Etat.

11 millions de foyers

Toutefois, les conducteurs français ne seront pas abandonnés à leur sort. Ou du moins, pas tous. Pour soutenir les automobilistes qui ont besoin de leur véhicule pour se rendre au travail, une nouvelle aide sera versée « en début d'année » a promis le ministre.

Le dispositif cible les « gros rouleurs », que Gabriel Attal appelle les « gros bosseurs ». Au total, 11 millions de foyers pourraient être concernés, soit « la moitié de ceux qui travaillent », a complété le ministre.

Si les critères d'éligibilité doivent être précisés « dans les prochaines semaines », voici ce que l'on sait déjà : « il faut déclarer des revenus d'activité à l'administration fiscale (...) avoir une voiture donc un certificat d'immatriculation et une carte grise (...) et avoir un certain niveau de revenus », a indiqué Gabriel Attal sans plus de détails.

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Guichet unique

Pour vérifier si vous avez le droit à l'aide, un site internet devrait voir le jour prochainement. « L'idée est simple : vous renseignez votre numéro de télédéclarant, votre numéro de carte grise et les fichiers sont croisés. Dès lors que vous avez des revenus d'activité et qu'ils se situent à un niveau ouvrant droit à la prime, celle-ci est versée quelques jours plus tard sur votre compte bancaire », a détaillé Gabriel Attal la semaine dernière devant la commission des Finances.

Le montant exact de l'aide n'est pas encore connu. Toutefois, le gouvernement a d'ores et déjà prévu une enveloppe de 1,5 milliard d'euros pour financer la mesure. « Il s'agit d'un véritable dispositif de soutien aux classes moyennes qui travaillent », veut croire Gabriel Attal.

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