« Une situation un peu difficile » : les ménages modestes, premières victimes de la suspension de MaPrimeRénov'
Le flou autour de MaPrimeRénov' plonge les ménages à faibles revenus dans l'incertitude, voire risque de les maintenir en précarité énergétique, faute de leur assurer les dizaines de milliers d'euros de travaux nécessaire pour une rénovation.
Nathalie, une habitante du Calvados de 59 ans, vient d'acheter avec l'argent d'un héritage une maison « pas très chère, dans l'Eure, mais qui a besoin d'être rénovée, principalement pour l'isoler ». Le logement est classé F au diagnostic de performance énergétique (DPE), une des notes les plus basses, correspondant à la catégorie de passoire énergétique.
Nathalie avait donc entamé des démarches pour faire une rénovation d'ampleur avec isolation des murs et des combles, changement des fenêtres, installation d'une pompe à chaleur et d'un système de ventilation. Budget estimé : 70 000 euros, dont une aide potentielle de MaPrimeRénov' de 70% du montant, et donc un reste à charge potentiel de 21 000 euros pour Nathalie et son mari.