Vers 14H15 heure de Paris, l'action du groupe chutait de 10,05%, à 26,86 euros, sur un indice parisien élargi SBF 120 en baisse de 0,42%.
FDJ United, nouveau nom de la Française des Jeux, a publié mercredi des résultats sanctionnés par les investisseurs, avec un bénéfice net en baisse de 36% au premier semestre affecté par des impôts en hausse et le coût de la dette liée au rachat de Kindred (Unibet).
Entre janvier et juin, l'opérateur a dégagé un bénéfice net de 136 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,86 milliard d'euros, en hausse de 30,7%, selon un communiqué publié mercredi. A périmètre comparable (hors effets de change, cessions et acquisitions), le chiffre d'affaires recule toutefois de 1,7%.
Les résultats du premier semestre sont « légèrement inférieurs » aux prévisions des analystes de la banque Oddo BhF.
« Nous considérons toujours la FDJ comme une valeur résiliente, peu endettée, versant un dividende stable, avec un certain potentiel (...) mais manquant de visibilité à ce stade pour justifier une opinion plus favorable », notent-ils.
Le chiffre d'affaires des paris et jeux en ligne s'établit à 466 millions d'euros, en baisse de 11,5%, souffrant d'une base de comparaison 2024 « très défavorable, induite particulièrement par l'Euro de football, et les impacts en 2025 du durcissement dans la mise en œuvre de la régulation aux Pays-Bas et au Royaume-Uni », a souligné le groupe.
Oddo BhF note que FDJ United s'attend à un rebond de l'activité des paris sportifs au second semestre « grâce à la normalisation des taux de retour aux joueurs », à savoir les gains versés aux joueurs grâces à leur paris gagnants.
En effet, la folle saison du PSG avec notamment le trophée de la Ligue des champions et la finale en Coupe du monde des clubs a entrainé de nombreux paris gagnants pour les joueurs, et donc pesé sur le chiffre d'affaires du groupe.