Depuis le 14 juin de cette année, il est possible de bénéficier d'une avance immédiate du crédit d'impôt pour les services de ménage, de jardinage, d'aide à la personne ou de soutien scolaire. En clair, plus besoin d'attendre l'année suivante pour récupérer les 50% du montant avancé : cette mesure permet de diviser directement par deux la facture.
Toutes les aides à domicile ne sont toutefois pas encore concernées. Pour les activités subventionnées par des allocations (APA, PCH, CARSAT), ainsi que les activités de garde d'enfants de plus de six ans à domicile, l'application du dispositif est prévue respectivement au 1er janvier 2023 et 1er janvier 2024.
Une application anticipée annoncée mais non effective
Concernant les gardes d'enfants de plus de 6 ans, la Fédération du service aux particuliers (FESP) avait demandé son application anticipée pour la rentrée 2022. « [..] Le recours à la garde d'enfants permet aux ménages de concilier vie personnelle et vie professionnelle. L'exclure du dispositif ouvre la porte au travail non déclaré », plaide la fédération.
Une demande entendue en juin dernier par Gabriel Attal, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics. Pourtant, elle n'est toujours pas encore effective
Crédit d'impôt en temps réel : difficultés et ralentissements dans le secteur de l'emploi à domicile
La FESP revient donc à la charge, dans un communiqué publié ce vendredi. A une semaine de la rentrée scolaire, prévue le 1er septembre, la fédération y « rappelle l'urgence d'étendre la mesure pour la garde d'enfant de plus de six ans, comme cela avait été annoncé ».
« Notre Fédération, qui est la seule à porter la voix des entreprises de garde d'enfants à domicile, reste mobilisée jusqu'à l'éligibilité de l'avance immédiate pour la garde d'enfants de plus de 6 ans qui doit intervenir dès cette rentrée », rappelle Brice Alzon, président de la FESP.