« Je propose de revenir aux exonérations de cotisations salariales et patronales qui avait été décidées il y a maintenant près de 10 ans », a expliqué le candidat d'En Marche lors de la présentation de son programme jeudi à Paris. Le candidat ne reviendra toutefois pas à la défiscalisation des heures supplémentaires « parce qu'il n'y a pas de raison et de justice à cela », a-t-il dit.

L'exonération de cotisations et la défiscalisation des « heures sup » était la mesure emblématique du quinquennat Sarkozy et de son « travailler plus pour gagner plus ». Elle avait été annulée par François Hollande après son élection en 2012, mais cette décision avait été contestée jusque dans les rangs de la gauche pour ses effets néfastes sur le pouvoir d'achat pour les salariés modestes.