« Le salaire moyen gagné par un jeune du Pays basque ne lui permet plus de se loger », a indiqué Xabier Abrisketa, membre du collectif. « Ce problème existe dans tout l'hexagone, mais il est plus difficile de vivre au Pays basque » en raison notamment de l'attrait touristique de la région, a expliqué Xabier Abrisketa, membre du collectif.

Selon lui, « le nombre de maisons vides et de logements vacants atteint le chiffre de 35.864 et rien qu'à Biarritz, le nombre de résidences secondaires et de résidences constamment vides est de 9.680, soit 40% du parc immobilier de la ville »

« le pays Basque n'est pas à vendre »

Le collectif dont le slogan est « le pays Basque n'est pas à vendre » a sensibilisé la population cet été au cours d'opérations « escargot », distributions de tracts ou visites de maison vides. « Des actions plutôt bien accueillies par la population », a estimé M. Abrisketa. « Nous n'avons pas la solution, mais nous voulons alerter les politiques avant les échéances électorales de 2014 », a-t-il ajouté. Le collectif a indiqué travailler à un rapport détaillé sur la question qu'il rendra public à la fin de l'année.