« Il y a deux sujets sur lesquels je crois que collectivement, nous voyons que ça marche et qu'il ne faut pas toucher : c'est tout ce qui touche à la garde d'enfants et c'est tout ce qui touche à l'accompagnement des personnes âgées », a déclaré Mme de Montchalin sur RTL.
« Je le dis très solennellement : ces deux sujets là sont utiles, ils sont efficaces. (...) Il n'y aura pas de changement », a-t-elle assuré. La ministre a indiqué que 26 métiers de services à la personne bénéficient actuellement d'un avantage fiscal correspondant à un crédit d'impôt sur le revenu égal à 50% des dépenses engagées.
L'accompagnement des personnes âgées pas remis en question
« Est-ce qu'au fond c'est le bon périmètre ? Est-ce que c'est un bon taux de remboursement ? Quel est le bon équilibre entre le travail au noir qu'on ne veut pas encourager et le bon usage de l'argent public ? », a-t-elle interrogé, citant les cours ou le sport à domicile, mais sans se prononcer sur les dépenses de ménage.
« Les services de ménage représentent une dépense fiscale importante, et la ministre ne s'est pas prononcée sur ce métier, bien qu'elle ait été questionnée à plusieurs reprises. En clair : l'aide fiscale pourrait être revue », analysent Les Echos.
« Mais je le redis, tout ce qui touche à la garde d'enfants, tout ce qui touche à l'accompagnement des personnes âgées, je ne souhaite pas qu'on y touche. Après, les parlementaires peuvent décider autrement », a-t-elle souligné.
La ministre est revenu également sur la suspension du dispositif d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov'. Celui-ci redémarrera le 15 septembre après un arrêt cet été pour permettre d'identifier les dossiers frauduleux.