Faut-il l'un ou l'autre ? « Les deux, mon général. Mais les deux repensés et adaptés à la situation de l'économie française », a répondu l'ancien Premier ministre sur BFMTV/RMC en appelant à sortir « des vaches sacrées, des discours théologiques ».

Sur la taxe Zucman (une taxe de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros), « l'assiette doit prendre en compte la situation des entreprises en croissance », a-t-il jugé, en citant le cas de la start-up française d'intelligence artificielle (IA) Mistral « qui n'a pas encore d'argent dans les caisses et qui serait ponctionnée pour un argent qu'elle n'a pas ».

Pour l'ISF, supprimé en partie en 2018, « tirons les leçons de cet impôt que nous connaissons bien », a-t-il souligné en suggérant de questionner le seuil d'entrée (qui était de 1,3 millions d'euros) ou l'inclusion de la résidence principale.

« Au gouvernement avec les partenaires sociaux et les forces politiques, d'être capable de faire l'offre qui sera à la fois la plus juste en matière sociale et en même temps qui préservera l'efficacité économique », a-t-il plaidé.

Il a appelé les patrons à ne pas « se placer en situation d'opposition frontale par rapport au monde du travail » car « la justice sociale, c'est un point de départ dans notre société aujourd'hui » face à « la défiance » des citoyens.