Alors que les primes d'assurances ont augmenté de 8% en 2025, pour l'année prochaine « ce sera inférieur à ces 8%, mais il y aura encore des augmentations, parce que les coûts augmentent assez fortement », a déclaré M. Demurger.

Le patron de la Maif est conscient que quelques sociétaires, même si cela reste « assez marginal », « sont contraints de regarder tout leur budget et éventuellement descendent un peu en gamme en assurances ».

Il estime que parler de Français qui renoncent carrément à s'assurer, ce n'est « pas un fantasme complet, mais alors ça, c'est vraiment complètement à la marge, heureusement ».

A la veille d'une journée de mobilisation, M. Demurger a également rappelé le coût croissant des émeutes urbaines pris en charge par les assureurs.

« Oui, les émeutes coûtent cher. Et oui, à la fin, ce sont les assureurs, et donc, fatalement, les assurés, à un moment donné, qui doivent en payer le prix », a-t-il assuré.

M. Demurger a indiqué que les assureurs « essaient d'avoir des discussions avec les pouvoirs publics, pour que précisément l'État soit aussi concerné par les dégradations qui sont faites ».

Le Sénat a relevé en juin dans un rapport « l'emballement » des charges d'assurance des entreprises notamment en raison de la montée des émeutes urbaines, les risques cyber et le risque climatique.