Sur l'ensemble de ces courriers, 34 dossiers ont fait l'objet d'une proposition de règlement amiable, contre 6 en 2011, une procédure qui a abouti dans 22 cas.
Le médiateur a été amené à rejeter une grande partie des saisines soit parce qu'elles n'étaient pas de son ressort (692 cas), qu'elles ne mentionnaient pas le nom d'un établissement (79 cas), qu'elles ne comportaient pas de litige (541 cas) ou encore que les voies de recours préalables n'avait pas été épuisées (1.199 cas).
Les clients particuliers ont été les plus nombreux à envoyer un courrier au médiateur de la FBF (86%). Les saisines ont le plus souvent trait au fonctionnement du compte (19%), à des opérations de crédit (19%), à la tarification (13%) et aux moyens de paiement (13%). Une majorité des dossiers (58%) portait, en outre, sur un litige supérieur à 500 euros.
Une trop grande méconnaissance de la finance
Dans son rapport, le médiateur plaide également pour renforcer l'éducation financière car, selon lui, « une large partie du public est ignorante des principes de base sur le fonctionnement des banques et des établissements financiers (taux d'intérêt, contrat, découvert, échéances...) ». « Des renseignements plus appropriés fournis aux clients devraient favoriser la culture bancaire du grand public et peut-être diminuer le nombre de recours aux médiateurs », souligne-t-il.