Cette stabilité de l'inflation s'explique « par un ralentissement des prix des services » et par une « diminution plus soutenue des prix des produits manufacturés », a précisé l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.

Les prix des services ont augmenté de 2,2% en novembre, après 2,4% en octobre, « tirés à la baisse par les services de communication ».

Les prix de l'énergie baissent de 4,6%, à un rythme un peu moins soutenu qu'en octobre (-5,6%) tandis que les prix de l'alimentation progressent de 1,4%, contre 1,3% en septembre, malgré l'accélération de la baisse des prix des produits frais (-2,8%, contre -2,2% en octobre).

La hausse des prix du tabac s'est stabilisée à 4,1%, comme en septembre et octobre.

Sur un mois, les prix à la consommation se replient de 0,1 % en novembre, après +0,1 % en octobre, en raison de la baisse « des prix des services, notamment ceux des services de transports et des services de communication, et dans une moindre mesure de la baisse des prix des produits manufacturés ».

L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons au niveau européen, a augmenté de 0,8% en novembre par rapport au même mois un an plus tôt. Comparé au mois d'octobre, il se replie de 0,2%.