« Les publics fragiles seront épargnés par le rabot ou la suppression des niches », affirme le ministre qui ajoute que « la politique familiale sera elle aussi préservée ».
Les décisions définitives sur le choix des niches à réduire, « exercice subtil et difficile », seront prises « à la mi-septembre ». François Baroin parle d'un « effort substantiel » à partager « entre les entreprises et les ménages ». « Certaines niches seront supprimées. D'autres réductions d'impôts seront recentrées ou verront leur modalité de calcul révisée », explique-t-il en assurant vouloir « protéger le pouvoir d'achat des Français ».
Selon lui, ce coup de « rabot » de 10 milliards d'euros ne s'apparente pas à une hausse d'impôt car « nul n'est obligé d'utiliser une niche fiscale pour réduire son impôt ». « En revanche, une augmentation générale de la fiscalité pénaliserait tout le monde » et « il n'est pas question de procéder ainsi », ajoute-t-il, conformément à la promesse du président Nicolas Sarkozy de ne pas augmenter les impôts.
Disant vouloir bâtir un budget de la Sécurité sociale 2011 sur « des bases solides et sincères », il annonce que « les recettes fiscales sont en ligne avec nos prévisions ». Il précise enfin que la « reprise du marché du travail » au premier semestre « devrait rapporter environ 2 milliards de cotisations sociales supplémentaires ».