Question de Floflo, le 20 avril

« Après avoir coché la case 2OP, dois-je réclamer une dispense de flat tax pour tous mes placements ? »

Bonjour Floflo et merci pour votre question. Vous avez effectué votre déclaration 2025 des revenus 2024 et avez choisi de renoncer à la flat tax de 30% (soit 12,8% d'impôt et 17,20% de cotisations sociales) en cochant la case 2OP.

La flat tax, entrée en vigueur depuis 2018 s'applique automatiquement aux intérêts ou autres gains des placements perçus en 2024. Les livrets bancaires (hors produits défiscalisés comme les Livret A), les Plans d'épargne logement (PEL) ouverts depuis janvier 2018 (ou de plus de 12 ans), les comptes à terme, les prêts participatifs, les dividendes versés sur les comptes-titres, les intérêts des parts sociales, etc. Pour rappel, pour l'assurance vie ou le PEA, les plus-values ne sont à déclarer qu'en cas de retrait au cours de l'année 2024.

Une option qui s'applique à tous les placements

En cochant la case 2OP, vous ne serez dont pas soumis à la flat tax mais les intérêts reçus seront soumis à l'imposition au barème progressif. Il s'agit du même mode d'imposition que pour les salaires, en fonction du niveau de revenu. Bonne nouvelle Floflo, la renonciation s'applique à tous vos placements, il n'est donc pas nécessaire de la demander pour chacun des placements que vous détenez.

Cette option s'avère particulièrement intéressante pour les ménages non imposables. En renonçant à la flat tax, vous ne paierez aucun impôt sur les intérêts de vos placements. Enfin, en cas de doute, il est possible de tester l'option. Cochez une première fois la case et arrêtez vous à l' étape 4 « résumé et signature » . L'administration fiscale fera alors apparaître une « estimation de votre impôt net après crédits d'impôt ». Cliquez ensuite sur « corriger » et refaites le même test cette fois en décochant la case 2OP. Il vous suffira alors de comparer les deux versions et de valider ensuite la plus intéressante pour vous.

Impôts : la ligne 2OP, cette case magique vous évitant le piège des intérêts fiscalisés