Le CAC 40 a pris 0,84% à 7.719,71 points, en hausse de 65,46 points. Mardi, l'indice vedette parisien avait reculé de 0,70%.
« L'une des principales inquiétudes des investisseurs sur le secteur technologique, à savoir que ces entreprises soient démantelées pour abus de position dominante, vient de tomber », a expliqué à l'AFP Vincent Juvyns, stratégiste à ING.
Google a échappé mardi à l'obligation de se séparer de son navigateur web Chrome, pourtant réclamée par le gouvernement américain, selon la décision judiciaire d'un tribunal de Washington intervenue mardi soir.
Cela rassure les investisseurs sur l'avenir du secteur technologique, qui porte de façon disproportionnée les marchés depuis plusieurs années.
Les entreprises françaises liées à cette branche ont grimpé, à l'image de l'éditeur de logiciel Capgemini (+3,05% à 121,70 euros).
Schneider Electric et Legrand, qui fabrique des infrastructures électriques pour les centres de données sur lesquelles sont entraînées les modèles d'intelligence artificielle, ont respectivement pris 2,91% à 217,25 euros et 0,75% à 128,35 euros.
Autre source d'optimisme : le rapport sur l'emploi « Jolts » pour le mois de juillet, qui recense le nombre d'emplois vacants aux Etats-Unis, ressorti plus faible qu'attendu par les analystes, selon des chiffres publiés mercredi.
Cela « donne un nouvel argument pour une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) », relève Vincent Juvyns.
Un marché du travail moins solide pourrait en effet traduire une activité économique plus faible, ce qui donnerait davantage de raisons à la banque centrale américaine de baisser ses taux pour la relancer, ce qui est bon pour les actions.
Détente mais prudence sur les taux
Les taux d'intérêt en Europe se sont détendus mercredi, après avoir grimpé la veille en raison des inquiétudes des investisseurs sur la trajectoire budgétaire et fiscale de plusieurs pays.
En France, le taux à trente ans, qui avait atteint son plus haut niveau depuis la crise de la dette de 2011, a terminé à 4,45%, contre 4,50% la veille en clôture. A échéance dix ans, il a fini la séance à 3,54%, contre 3,58%.
Toutefois, « les investisseurs restent inquiets de la situation du déficit en France, et seront très attentifs à ce qui se passera le 8 septembre, lors du vote de confiance du gouvernement Bayrou », estime Vincent Juvyns.
L'avenir du Premier ministre ne semble tenir qu'à un fil alors que l'ensemble des oppositions, Parti socialiste compris, ont déjà annoncé qu'elles ne voteraient pas la confiance qu'il a sollicitée sur l'urgence à résorber la dette du pays.
Derichebourg dévisse
Le spécialiste du recyclage a révisé à la baisse ses objectifs annuels de rentabilité opérationnelle en raison de la hausse des droits de douane aux Etats-Unis, et prévoit une chute de son chiffre d'affaires sur un an, selon un communiqué publié mardi soir.
A Paris, le titre Derichebourg a chuté de 10,41% à 5,25 euros.
Valneva salué
Le laboratoire franco-autrichien Valneva a annoncé mardi de nouvelles données positives d'un essai clinique de Phase 2 concernant son candidat vaccin contre la maladie de Lyme. L'action du groupe a gagné 10,06% à 3,83 euros.
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