Le rachat a porté sur des titres de dette dits super subordonnés (TSS), sorte d'obligations sans échéance. A l'issue de l'opération, la Société de prise de participation de l'Etat (SPPE), qui avait acquis ces titres pour le compte de l'Etat, détient encore un milliard d'euros de TSS.
Le groupe « prévoit de rembourser ou refinancer le solde de TSS détenu par la SPPE d'ici à fin 2012 », selon le communiqué.
La SPPE possède également 1,2 milliard d'euros d'actions de préférence émises par BPCE, qui doit donc encore 2,2 milliards d'euros à l'Etat. Le remboursement fait légèrement baisser le ratio de fonds propres de BPCE rapportés à ses crédits, dit Tier One, qui passe de 9,8% à 9,6%.
Dans la foulée de cette opération, BPCE a cédé à sa filiale Natixis 1,350 milliard d'euros de TSS, somme qui comprend les 700 millions rachetés vendredi à la SPPE. Lors de leur émission, la somme levée grâce à ces TSS avait bénéficié à Natixis, ce qui explique que la banque les rachète maintenant à BPCE.
Ce rachat améliorera le bénéfice par action de Natixis en réduisant les intérêts versés de 7 millions d'euros avant impôt en 2010 et de 123 millions environ, toujours avant impôt, en 2011.