Budget de la Sécu : les principaux points du projet examiné à partir d'aujourd'hui
Suspension de la réforme des retraites mais aussi mesures d'économies tous azimuts : voici les principaux points du projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, examiné à partir de mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, après avoir été rejeté en commission des Affaires sociales.
Le gouvernement propose d'arrêter provisoirement la marche vers les 64 ans d'âge légal de départ en retraite à 62 ans et 9 mois, jusqu'aux élections présidentielles. Le nombre de trimestres cotisés est lui bloqué à 170. Si aucune nouvelle réforme n'est adoptée après la présidentielle, la progression vers les 64 ans et 172 trimestres reprendra.
Déficit réduit en 2026
Le gouvernement vise un déficit réduit à 17,5 milliards d'euros en 2026, après 23 milliards en 2025. Pour freiner les dépenses, le projet de budget tablait sur un gel des pensions de retraites et prestations sociales - RSA, APL, allocations familiales... - habituellement indexées sur l'inflation. Vendredi, le Premier ministre Sébastien Lecornu a indiqué qu'il était « favorable » à un renoncement à cette mesure, qui aurait rapporté 2,5 milliards d'euros. Le projet de budget prévoit également un net coup de frein sur les dépenses d'assurance maladie (ONDAM) qui n'augmenteraient que de 1,6%, ce qui impose de réaliser 7,1 milliards d'euros d'économies par rapport à leur évolution naturelle.