Cette nouvelle hausse en 2012 interviendrait alors que l'on « constate une amélioration du matériel », c'est-à-dire une baisse du coût des sinistres automobiles sur l'année, hors accident corporel, a reconnu le président du Gema, tout en insistant sur le fait que d'autres facteurs devaient être pris en compte.

Parmi eux, une nouvelle dérive du coût lié à l'indemnisation des sinistres corporels, qui augmenterait de 5% environ, selon lui, ainsi que l'impact du nouveau cadre réglementaire dit Solvabilité II, qui entrera en vigueur en 2013. Pour Gérard Andreck, « il faut considérer (également) que les sociétés essayent de reconstituer leurs réserves », après deux années difficiles, de manière à renforcer leur solidité financière.

Sous pression, du fait notamment de la hausse du coût des réparations, les assureurs avaient procédé à des relèvements tarifaires début 2011, globalement compris entre 2,5% et 4,5%.

Pas de prévision pour l'habitation

En assurance habitation, le président du Gema s'est refusé à donner une estimation globale, indiquant qu'aucune des mutuelles membres de la fédération ne lui avait communiqué de prévision. « Les situations sont très disparates », a-t-il expliqué. En prenant en compte la tendance actuelle, il a évoqué une hausse comprise entre 2% et 5%, appelant à la prudence quant à cette estimation.

En assurance santé, le Gema anticipe une hausse comprise entre 2% et 5%.