A la question de savoir si tous les Français vont être touchés dans cette politique de lutte contre les déficits, M. Chatel a répondu: « Bien sûr, il y a un caractère d'exemplarité. Il faut que tous les Français soient touchés. Ca a été évoqué à plusieurs reprises au cours du séminaire » de préparation du budget triennal 2011-2013. Le porte-parole, qui est aussi ministre de l'Education, a toutefois repoussé l'idée d'une politique de rigueur.

« Nous préférons à la rigueur qui a tendance à asphyxier l'économie une politique budgétaire sérieuse et qui prenne en compte la réalité de la situation actuelle », a-t-il dit évoquant la poursuite du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, « la réduction des dépenses de fonctionnement de l'Etat et un travail en profondeur sur les niches fiscales ».

« Nous ne voulons pas d'une augmentation massive des impôts qui aurait pour effet immédiat d'asphyxier l'économie. On voit bien que la reprise est à notre portée (...) mais elle est fragile », a-t-il ajouté.