La taxation des « premix » existe déjà à hauteur de 11 euros par décilitre d'alcool pur, mais les « premix » à base de vin étaient jusqu'alors exonérés. L'amendement de la députée LREM Audrey Dufeu Schubert, adopté en séance, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, fixe une taxation intermédiaire de 3 euros par décilitre d'alcool pur pour ces produits souvent utilisés pour écouler des vins de moins bonne qualité en les mélangeant à des sirops.
« Un marketing agressif qui vise les jeunes et les femmes »
« Qu'est-ce-que ces premix ? Ce sont des vins aromatisés pop, de type rosé-sucette, rouge-fraise ou blanc-pêche », a résumé Michèle Peyron (LREM) présidente du groupe parlementaire d'études contre les addictions. « C'est aussi un marketing agressif qui vise prioritairement les jeunes et les femmes et conditionne des usages qui peuvent conduire à la dépendance. Nous pouvons être fiers de nos grands crus, pas de ces premix dont les trois-quarts sont fabriqués avec du vin étranger », a-t-elle lancé.
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