Banque, assurance, santé, logement : Edouard Philippe veut mettre les entreprises en concurrence
Édouard Philippe veut s'attaquer aux « angles morts du pouvoir d'achat » par une série de mesures libéralisant les secteurs de la construction automobile, la santé, le logement ou la banque, a-t-il annoncé mardi devant l'Autorité de la concurrence.
Constatant la hausse des dépenses « contraintes » des ménages, le Premier ministre a estimé que « le temps est venu de résorber quelques uns de ces angles morts du pouvoir d'achat », lors d'un discours marquant le 10e anniversaire de l'Autorité de la concurrence. Ainsi, Edouard Philippe a annoncé que le gouvernement prendrait des mesures dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités (LOM) pour « réduire sensiblement le prix » des pièces détachées automobiles, à commencer par les rétroviseurs, les phares et les vitrages. L'objectif est de permettre aux ménages de faire des économies tout en donnant « un second souffle à des sous traitants industriels », fait valoir Matignon, alors que les constructeurs ont jusque-là l'exclusivité de la production de ces pièces.