Interrogée sur i-Télé sur l'Objectif national d'augmentation des dépenses d'assurance maladie (Ondam) limité pour la première fois en 2014 à seulement 2,4%, la ministre a estimé que « c'est un engagement (...), c'est un effort historique ».
« Mais ne pas s'atteler aux dépenses d'assurance maladie, c'est prendre le risque de la privatisation », a-t-elle ajouté. « Si on dépense trop, on dira aux Français : l'assurance maladie va moins vous rembourser et vous devez prendre de votre côté une assurance privée », a-t-elle expliqué. « Moi je ne veux pas de cette dérive ».
« Des efforts vont être engagés en matière de médicaments et d'organisation de notre système de soins. Nous devons faire du médecin généraliste le premier recours, celui qui est un peu le pivot, la référence », a-t-elle détaillé, ce qui aboutira selon elle à « une meilleure qualité de santé » et des « dépenses mieux maîtrisées ».
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