Les deux membres du gouvernement estiment, dans un communiqué commun, que « les loyers pratiqués dans ces logements, occupés en grande majorité par des étudiants ou des travailleurs pauvres, ont atteint des niveaux déraisonnables, alors que le logement constitue le principal poste de dépense pour les personnes les plus fragiles ». Or, soulignent-ils, « les socialistes qui prônent la régulation des loyers à l'ensemble du marché viennent de rejeter une mesure forte visant à supprimer les abus les plus marquants ».
Le Sénat a supprimé, ce week-end lors de l'examen de la deuxième partie du projet de loi de Finances (PLF) pour 2012, cette taxe, la jugeant « d'une très grande complexité » et présentant le « risque de multiples effets pervers ».