Selon cette étude, menée par la TNS Sofres auprès d'internautes issus de 13 pays européens et intitulée « Consommateur - vendeur : un couple au bord de la rupture », les consommateurs se montrent vigilants, curieux et « majoritairement autonomes ».

Compte tenu du pessimisme ambiant lié à l'incertitude économique, les ménages sont « plus que jamais méfiants » à l'égard des prix, des marques, des médias, de la publicité et des enseignes. Par exemple, 59% des Européens sondés ont affirmé toujours « comparer très attentivement les prix », les plus scrupuleux étant les Portugais (66%), les Slovaques (66%) et les Roumains (64%) et les moins regardants étant les Espagnols (54%), les Italiens, les Hongrois, les Russes (55%) et les Belges (57%). Selon l'étude, « près d'un Français sur deux mène l'enquête pendant plus d'un mois avant de se décider » à l'achat.

En outre, 15% en moyenne des Européens interrogés se sont dits « fidèles » aux marques, les Allemands leur étant le moins attachés (6% des moins de 30 ans) et les Roumains le plus (23% des moins de 30 ans).

89% des Européens cherchent l'info sur internet

L'étude souligne que la montée en puissance d'internet « remet en cause le rôle traditionnel du vendeur ». Jugé compétent dans seulement 38% des cas, il ne paraît « pas assez compétent, pas assez passionné et n'est pas considéré comme le bon interlocuteur pour négocier les prix ».

En moyenne, 89% des Européens ont utilisé internet dans leur recherche d'information préalable à la consommation, les Slovaques de moins de 30 ans étant les plus assidus (96%) et les moins connectés étant les Belges de moins de 30 ans (87%). Le Web 2.0 est utilisé par 61% des jeunes.