Le président du directoire François Pérol a également indiqué, lors d'une conférence téléphonique, que BPCE serait « en mesure de gérer dans la durée les impacts de (la réforme réglementaire dite) Bâle III » sans faire appel au marché. Compte tenu des données actuellement disponibles et des hypothèses qu'elle formule, la banque prévoit de présenter un ratio de fonds propres « durs » (actions et bénéfices mis en réserve) rapportés aux prêts supérieur à 7% début 2013.

La réforme réglementaire impose aux banques de respecter ce niveau de 7% mais à horizon 2018, leur laissant une période d'adaptation à compter de 2013. Tout en prévenant qu'il ne s'agissait que d'une illustration s'appuyant sur un nombre important d'hypothèses, M. Pérol a mentionné le chiffre d'un ratio de fonds propres « durs » de 8,4% début 2013.

Côté résultat, les contributions au résultat sont assez équilibrées entre la filiale de banque de financement et d'investissement Natixis (305 millions d'euros), les Caisses d'Epargne (332) et les Banques Populaires (259). La baisse du coût du risque concerne surtout la banque de financement et d'investissement, activités logées dans la filiale Natixis, ainsi que le réseau Banque Populaire.