Financement de la Sécu: les laboratoires s'inquiètent des mesures envisagées
Les cinq principaux laboratoires pharmaceutiques français ont alerté lundi les pouvoirs publics sur les mesures envisagées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), jugeant qu'elles "risqueraient d'affaiblir les industries de santé" en France.
Dans un communiqué, le G5, qui rassemble Ipsen, Pierre Fabre, Sanofi-Aventis, Servier et le LFB, met en garde : les « nouvelles mesures destinées à limiter les déficits risqueraient, si elles étaient prises sans que soient pris en compte les enjeux industriels, d'affaiblir les industries de santé ».
« Toute nouvelle mesure de réduction des dépenses de santé doit faire l'objet, au préalable, d'une étude d'impact », estiment l'association professionnelle.
« Les outils performants de politique industrielle actuellement en vigueur, comme le crédit d'impôt-recherche et le régime de taxation des revenus des brevets (...), doivent être maintenus », plaident également les groupes pharmaceutiques.