Le chef de l'Etat s'est notamment félicité de la bonne surprise qu'a constitué une croissance de 0,6% au deuxième trimestre, qui devrait permettre d'atteindre l'objectif de 1,4% pour 2010 prévu par le gouvernement. Toutefois, fin août le gouvernement a rabaissé de 2,5% à 2% sa prévision de croissance pour 2011, ce qui pourrait compliquer sa volonté de ramener le déficit public de 8% du PIB attendu cette année à 3% en 2013  

Nicolas Sarkozy a néanmoins exclu « une hausse générale des impôts » que cela soit maintenant ou en 2012, coupant court au début de polémique entraîné par une lettre du ministre du Budget François Baroin à des parlementaires, qui évoquait la possibilité d'augmenter les impôts « à partir de 2013 », soit après la présidentielle.

Pour ramener son déficit public à 6% du PIB dès l'an prochain, comme promis à Bruxelles, l'exécutif entend réduire ses dépenses mais aussi accroître ses recettes, en supprimant 10 milliards d'euros de niches fiscales et sociales. Les derniers arbitrages seront rendus vers la mi-septembre pour une présentation du budget à la fin du mois.