Révolution ? Ce vendredi le groupe Meta qui gère les réseaux sociaux Facebook et Instagram a lancé un abonnement payant, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le service coûtera entre 11,30 euros et 14,10 euros selon que l'utilisateur passe par Internet ou par les applications mobiles. Selon plusieurs sites spécialisés, il s'agit d'un test destiné à renseigner l'entreprise sur la volonté de payer pour ce type de service par ses deux milliards d'utilisateurs et contrer une baisse des revenus publicitaires.

A quoi ai-je droit avec un abonnement ?

Les abonnés pourront demander un badge bleu, gage d'authenticité, qui leur offrira une protection contre tout risque d'usurpation de leur identité, un accès direct au service client et davantage de visibilité, selon la société. « Nous allons progressivement déployer l'accès à Meta Verified sur Facebook et Instagram et nous prévoyons d'atteindre 100% de disponibilité dans les sept premiers jours du déploiement », a indiqué à l'AFP un porte-parole de Meta.

« Cette nouvelle fonctionnalité vise à renforcer l'authenticité et la sécurité de nos services », a écrit Mark Zuckerberg, PDG de Meta, dans un communiqué publié sur Facebook et Instagram.

Pour autant, la publicité ciblée ne va pas disparaître pour les abonnés... En effet, les créateurs de contenus et autres influenceurs qui gagnent leur vie en ligne pourrait représenter la première clientèle de ses services payants.

Le précédent Twitter

Début février, Twitter avait lancé sa version payante ainsi que son classement par coche de couleur de ses utilisateurs. Cette version baptisée Twitter Blue n'était jusqu'ici déployée que dans quelques pays. Elle est actuellement proposée en France, où le réseau social compte 16 millions d'utilisateurs actifs selon Médiamétrie, à 9,60 euros par mois (après TVA, le coût affiché de 8 euros par mois étant un prix hors taxe).

Parmi les nouveautés, des coches de couleur qui classent ses utilisateurs : coche bleue de compte « certifié » pour les abonnés, coche grise ou jaune pour les organismes gouvernementaux ou « entreprises officielles » et étiquettes spécifiques pour les robots ou les « médias affiliés à des Etats ».

Les tweets des utilisateurs certifiés seront priorisés, ce qui doit contribuer selon Twitter à lutter contre les fausses informations et le spam.