Les tarifs appliqués par les taxis dans toutes les villes de France sont strictement réglementés. Trois éléments entrent en compte pour fixer le montant à régler au chauffeur de taxi : la prise en charge, l’indemnité kilométrique et le prix maximum horaire si la voiture est ralentie ou bloquée dans les bouchons. Et toutes ces composantes sont revalorisées chaque année. L’arrêté a été publié au Journal officiel du 28 décembre, pour une application à compter du 1er février 2020.

Au niveau national, au 1er février, le tarif maximum applicable pour une prise en charge passe de 4,10 à 4,18 euros, l’indemnité kilométrique (prix maximum au kilomètre) de 1,10 à 1,12 euros, et le prix maximum horaire grimpe de 36,73 à 37,46 euros. Et si la course est bien plus rapide que prévu ? Le chauffeur de taxi peut réclamer un montant minimum à régler par son client : le tarif minimum qu’un taximan peut appliquer passe de 7,10 à 7,30 euros.

L’arrêté du ministre de l’Economie et des Finances fixe aussi les différents suppléments pour réservation applicables dans les grandes villes françaises : 4 euros par passager à Paris pour une réservation immédiate (7 euros à l’avance), 2,50 euros par passager partout en France, ou encore 2 euros à Lyon (4 euros à l’avance)… Les forfaits « aéroports » sont eux aussi revalorisés : ainsi le forfait pour une course allant de Paris « rive droite » à Roissy passe à 53 euros (contre 50 aujourd’hui) et une course entre la « rive gauche » parisienne et le même aéroport Charles-de-Gaulle passe à 58 euros.

Une étude récente a placé la France dans le top 10 des pays où les taxis sont les plus chers. Avec une moyenne de 10 euros pour 5 kilomètres, la France apparaît toutefois loin du podium composé de la Suisse (22,68 euros pour 5 kilomètres en moyenne) du Japon (15,64 euros) et de l’Allemagne (13,80 euros).