Ce résultat s'affiche supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice à 105 millions de dollars, selon un consensus établi par le fournisseur de données financières FactSet.

Retraité des éléments exceptionnels, le bénéfice ajusté par action - la référence pour les investisseurs américains - ressort à 0,83 dollar, également au-delà de 0,79 dollar attendu.

Le chiffre d'affaires a bondi entre janvier et mars de 25% à 637 millions de dollars, porté par la branche conseil financier de la banque dont les recettes ont grimpé de 26% à 336 millions de dollars. Ce pôle, dédié au conseil stratégique en fusion-acquisition, aux opérations d'augmentation de capital ou en restructuration, a profité d'un premier trimestre riche en méga-opérations parmi lesquelles la conclusion de l'échange d'activités entre le groupe pharmaceutique Sanofi et le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim ou encore le rachat de l'équipementier automobile américain Harman par le sud-coréen Samsung Electronics.

La branche consacrée à la gestion d'actifs a vu ses revenus progresser de 16% à 278 millions d'euros. Lazard gère désormais au total 215 milliards de dollars d'actifs, montant en hausse de 13% par rapport à 2015.

Ces résultats reflètent « une solide performance de l'ensemble de nos activités », a estimé le PDG de Lazard, Kenneth Jacobs, cité dans un communiqué.