Cet Observatoire de la précarité énergétique, crée un an après un rapport sur le sujet, aura pour but principal de « mesurer l'évolution de ce phénomène et identifier les zones les plus concernées » a expliqué NKM au cours d'une conférence de presse. Présidé par Jérôme Vignon, par ailleurs président de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Opes), il devra également « assurer le suivi des aides financières publiques et privées apportées aux ménages précaires ».

Lors de la même conférence, NKM a expliqué qu' il fallait « agir sur les causes de la précarité » pour mieux aider les 3,4 millions de ménages qui consacrent plus de 10% de leurs ressources à leurs factures d'énergie.

Besoin de moyens

De son côté, CLCV a estimé, dans un communiqué, que « les consommateurs n'ont pas besoin d'un énième observatoire mesurant des phénomènes de précarité, mais de moyens concrets pour les prévenir ». L'association de conosmmateur réclame notamment, plutôt que de « multiplier les tarifs sociaux », la création « d'un dispositif global de solvabilisation des ménages, qui s'appliquerait à l'ensemble des services essentiels (eau, électricité, gaz, internet) » : « Ce dispositif unique se substituerait à l'ensemble des tarifs sociaux existants, ce qui simplifierait les choses et pourrait être moins onéreux à financer ».