« Je l'espère », a-t-elle déclaré alors qu'on lui demandait si l'incendie en Irlande était éteint. « Les acteurs sont les bons, le montant est suffisant. C'est un plan qui est long, on n'est pas dans du court terme, dans des sparadraps de première urgence », a-t-elle ensuite insisté en soulignant que l'Irlande mettait en place des « mesures extrêmement rigoureuses ».

La ministre a également assuré qu'une comparaison entre la France et l'Irlande n'était « pas économiquement juste », après des informations spéculant sur la nécessité d'un plan de sauvetage sur le modèle irlandais.

« Aller raconter que la France est menacée, c'est racoleur », a-t-elle lancé. « Mais je ne pense pas que ce soit économiquement juste », a-t-elle poursuivi en référence à la manchette du Journal du Dimanche qui titrait: « Crise financière: la France menacée ». « Quand je regarde les courbes d'intérets, les courbes de risque, quand je regarde les taux auxquels la France se refinance aujourd'hui, on est dans le peloton de tête, on a les intérêts les plus bas », a-t-elle ajouté, en estimant qu'avec l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Autriche et la Finlande, « on est les meilleurs risques en Europe ».