Pas de coup de pouce pour les APL

Alors que l'inflation fait rage, la Fondation Abbé Pierre réclame de longue date une hausse de 10% du montant de l'aide personnalisée au logement (APL). Accessible sous conditions, cette aidée versée par la Caisse d'allocation familiales (CAF) permet de réduire le montant du loyer.

Interrogé ce mardi matin sur franceinfo, le ministre du Logement, Patrice Vergriete, a balayé d'un revers de main cette demande. Pas question d'augmenter les APL à ce niveau. Elles seront bien revalorisées à partir du 1er octobre, mais pas de 10%. En effet, la hausse est indexée sur l'évolution de l'indice de référence des loyers du deuxième trimestre.

Et puisque la hausse des loyers est plafonné depuis l'an dernier à 3,5%, l'ampleur de la revalorisation mécanique des APL ne fait guère de doute : +3,5%. Une décision critiquée par l'économiste Pierre Madec, pour qui cette hausse des APL sera insuffisante pour préserver le pouvoir d'achat des bénéficiaires.

CAF : pas de coup de pouce exceptionnel pour les APL

Barème de l'impôt sur le revenu modifié

Le gouvernement va bel et bien indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation. Cette information révélée par Les Echos dès ce week-end, mais non-confirmée jusqu'ici n'est en soit pas une surprise.

Ce mardi, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a donc fait savoir que les seuils des différentes tranches d'imposition seront toutes augmentées de 4,8% l'année prochaine. Objectif : éviter de pénaliser les Français ayant bénéficié d'augmentations salariales pour amortir le choc de l'inflation.

Avec cette hausse de 4,8% du seuil d'entrée dans l'impôt, jusqu'ici fixé à 10 777 euros de revenus annuels, le gouvernement évite « de voir 320 000 salariés basculer dans l'impôt sur le revenu », affirme Bruno Le Maire. Mais concrètement, combien les contribuables vont-ils pouvoir économiser avec cette indexation du barème ? Voici quelques exemples pratiques.

5 offres d'électricité moins chères que le tarif réglementé d'EDF

Douche froide pour les 21 millions de consommateurs abonnés au tarif réglementé d'électricité distribué par EDF. Son prix a bondi de 10% au 1er août , soit une augmentation de 160 euros en moyenne sur la facture annuelle. Mais pour réduire la note, il est possible de choisir une offre moins chère.

Une décision qui n'engage à rien puisqu'il est possible de revenir à tout moment au tarif réglementé d'EDF par la suite. MoneyVox a déniché 5 offres moins chère que le tarif bleu d'EDF qui permettent de réaliser jusqu'à plusieurs centaines d'euros d'économies par an. Les voici.