Elles rejoignent les cinquante premières communes sélectionnées début 2020 dans le cadre de cette vaste politique de transformation des services de la direction générale des finances publiques (DGFiP) qui doit aussi permettre de redynamiser des territoires ruraux ou périurbains. Parmi les dernières choisies figurent par exemple Amiens (Somme), Aurillac (Cantal), Nîmes (Gard) ou Epinal (Vosges).

Au total, le gouvernement compte relocaliser 2.500 emplois, a rappelé le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, cité dans un communiqué.

Les syndicats critiques

Ce projet est toutefois critiqué par certains agents de Bercy. En septembre, lorsque le gouvernement avait annoncé quels services seraient relocalisés, le syndicat Solidaires Finances publiques avait regretté que ce ne soient « que des structures d'appui, non accessibles au public » et qui ne délivreront donc « aucun service à la population dans les territoires d'implantation ».

Par ailleurs, il rappelait que cette relocalisation s'effectuait dans un contexte d'importantes suppressions d'emploi ces dernières années au sein des services de Bercy.