Pour, « tenir compte des conséquences de l'épidémie de Covid-19 », il y a un « décalage » d'un an, mais cet amendement du gouvernement au troisième budget rectificatif examiné en première lecture propose de « supprimer le tarif réduit en une seule fois au 1er juillet 2021 », avec « effet immédiat », a expliqué la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher.

La suppression de cet avantage fiscal devait initialement s'effectuer de façon progressive, en trois paliers successifs : avec une hausse de la fiscalité le 1er juillet 2020 puis le 1er janvier 2021, avant l'élimination complète de la niche fiscale au 1er janvier 2022.

« L'ambition environnementale » n'est pas abandonnée

« L'ambition environnementale n'est en aucun cas abandonnée », il n'y a « aucun moins disant environnemental, c'est le même résultat, le même objectif, avec un rythme différent, plus adapté à une crise pour des questions de trésorerie. Ca me paraît de bon aloi », a argumenté le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM).

« Les entreprises du petit BTP vous remercient beaucoup », a réagi le MoDem Jimmy Pahun. A droite, Arnaud Viala (LR) a jugé que l'amendement « allait dans le bon sens, mais [qu']on aurait gagné à aller au 1er juillet 2022. La pente va être difficile sur l'exercice 2021 », a-t-il estimé. La gauche ne s'est pas exprimée.