« Nous sommes ouverts aux propositions qui seront faites par la majorité et notamment par le principal parti de la majorité, le PS », a-t-il déclaré en évoquant, lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la discussion budgétaire à venir au Parlement.
Interrogé sur la proposition des députés socialistes de renoncer à ramener le taux réduit de TVA de 5,5% à 5%, Pierre Moscovici a évoqué des « amendements intéressants ». Il a aussi de nouveau fait allusion à la possibilité de remettre en place « une partie des niches sur les frais de scolarité », dont bénéficiaient les parents d'élèves du secondaire ou d'étudiants.
Sans toucher aux équilibres
Le ministre a toutefois insisté sur la nécessité de « trouver les financements ». « On ne peut pas toucher aux équilibres du projet de loi de finances. C'est impossible », a-t-il souligné, mettant notamment en avant que celui-ci avait été « validé par le Haut conseil des finances publiques" et présenté à la Commission européenne. « La France doit être sur un chemin de désendettement et de réduction des déficits donc les équilibres, ils sont là et à partir du moment où on fait des amendements, il faut les gager », a insisté Pierre Moscovici.