« Bien sûr qu'à Paris il y a eu plus de population, donc le produit des recettes fiscales a augmenté, 118.000 habitants de plus. Cela veut dire que Paris est dynamique, (...) que Paris a renoué avec la croissance de la population, avec une dynamique de l'emploi », a expliqué la première adjointe du maire de Paris Bertrand Delanoë sur France Bleu.

Son adversaire UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a dénoncé lundi dernier une hausse des impôts de 40% à Paris depuis l'arrivée de la gauche à la tête de la municipalité en 2001. Elle a précisé jeudi se référer à la hausse du produit des impôts, passé de 2,2 milliards en 2001 à 3,1 milliards en 2013.

Les « inexactitudes » de NKM

En réponse, le maire adjoint (PS) de Bertrand Delanoë en charge des finances, Bernard Gaudillère, avait pointé les « nombreuses inexactitudes » de la candidate UMP. Le taux de la taxe d'habitation de la Ville et du département, ainsi que le taux de la taxe foncière de la Ville, inchangés de 2001 à 2008, ont été majorés de 9% en 2009 et de 8% en 2010, et n'ont pas augmenté depuis, avait-il fait valoir. Une taxe foncière départementale pour financer la politique sociale a été créée en 2009, « à un taux extrêmement bas de 3% (alors que la moyenne française était de 10%) », avait-il précisé.

« Il suffit de savoir compter. 9 + 8 ce sont les deux augmentations qu'il y a eu en 2009 et en 2010, plus 3% la création d'une taxe départementale, ça ne fait pas 40% », a souligné Anne Hidalgo lundi.