« Les premiers mois de l'année, la comparaison avec l'exercice précédent reste encore peu significative et marquée par des événements exceptionnels », affirme le ministère du Budget dans un communiqué. Bercy explique l'évolution par « une dégradation du solde des comptes spéciaux (avances et opérations financières) de 12,2 milliards », liée aux décaissements du prêt à la Grèce en janvier et en mars et à des avances anticipées aux collectivités locales liées à la réforme de taxe professionnelle, une mesure qui n'aura pas d'impact budgétaire sur l'ensemble de l'année.

Dans le même temps, le solde du budget général s'améliore, lui, de 7,5 milliards d'euros. Les dépenses totales ont atteint au 31 mars 82,3 milliards contre 86,2 un an plus tôt, tandis que les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s'établissent à 65,2 milliards contre 61,6 fin mars 2010. Les recettes fiscales nettes sont en progression de 5,1 milliards d'une année sur l'autre.