« Il n'en est pas question une minute! », a répondu le gouverneur à un journaliste qui l'interrogeait sur l'éventuelle apparition d'une pièce de 5 euros, arguant qu'il s'agirait à ses yeux « d'un calcul financier faux et biaisé » ne prenant pas en compte le coût de circulation des pièces. Ce coût, en termes de fabrication, de transport et de stockage, est particulièrement et davantage élevé en ce qui concerne les pièces, en raison de leur poids, que celui des billets.
Des pièces « trouant les poches » !
En outre, « le public est très attaché à cette répartition (de la gamme de billets et de pièces, NDLR) et notamment aux billets, et aux billets de cinq euros », a-t-il ajouté, d'autant que les pièces sont souvent jugées « malcommodes, trouant les poches ». Par conséquent, « cette affaire de pièce de cinq euros, vous pouvez l'oublier ».
Toute modification de la répartition, décidée à l'origine et conjointement par les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales, nécessiterait aujourd'hui un accord préalable du conseil des gouverneurs, avait auparavant tenu à préciser M. Noyer.