Pour 51% des personnes interrogées, « la France et l'Europe doivent avant tout relancer la croissance, quitte à aggraver les déficits ». Pour 28% seulement au contraire, elles doivent avant tout « respecter l'objectif de 3% de déficit, quitte à freiner la croissance ». Une proportion très importante des sondés (21%) ne se prononce pas.
Le chômage et l'emploi, il est vrai, sont le principal sujet de préoccupation pour 46% des personnes interrogées, devant la protection sociale (12%) et la dette et les finances publiques (9% seulement). 5% citent la croissance comme principal sujet pour eux, 3% mentionnent les impôts.
Pas de ligne claire
Par ailleurs, 62% des sondés portent un jugement défavorable sur l'action de François Hollande, et 28% un jugement favorable. Pour le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, les chiffres sont respectivement de 64% et 24%. 67% ne sont « pas d'accord » avec l'idée que « le gouvernement a une ligne claire, dont il ne bouge pas », 25% estiment le contraire. 41% jugent toutefois qu'il « a de bonnes intentions, même s'(ils ne sont) pas toujours d'accord avec ses positions ».
Si demain avaient lieu des élections, 37% préfèreraient avoir « un gouvernement de droite » et 35% « un gouvernement de gauche ». 28% ne se prononcent pas. Enfin, de manière générale, 66% des personnes interrogées affirment n'avoir « pas confiance dans les responsables politiques et la qualité de la démocratie en France », 28% seulement disant avoir « confiance ».
(1) Sondage réalisé par internet entre le 6 et le 12 mars auprès d'un échantillon de 1.325 personnes représentatif de la population française, selon la méthode des quotas.