Sur un échantillon représentatif de 958 personnes majeures interrogées début octobre, 74% se déclarent en faveur de plus de décisions prises à l'échelon européen, contre seulement 65% en 2017. Les Français se montrent aussi massivement favorables à plus de coordination des politiques sociales (77%) et à davantage de coordination fiscale (73%).

Enfin, quatre sur cinq considèrent qu'il devrait y avoir « plus de coordination des politiques sur l'immigration et les réfugiés » (contre 83% en 2017), selon ce sondage publié à l'occasion des Journées de l'économie qui se déroulent à Lyon de mardi à jeudi.

Plus de doutes sur l'Euro

Concernant la pérennité de l'euro, 34% pensent que la monnaie unique « pourrait être remise en cause », soit une augmentation de 8 points de pourcentage en l'espace d'un an. A quelques mois de l'élection de nouveaux députés au Parlement européen, les Français estiment désormais à 45% (contre 40% en 2017) que cette institution pourrait être remise en cause, un avis qui est majoritaire chez les moins de 35 ans (52%).

Invités à citer deux raisons pour lesquelles le chômage reste élevé en France par rapport à certains autres pays de la zone euro, 47% citent « des charges fiscales et sociales trop élevées », 43% « un système éducatif et de formation inadapté », 28% « des aides et prestations sociales trop élevées », et seulement 25% « un code du travail et des normes trop rigides ».